Fan-Fiction Zabuza 1er Livre.

Introduction Zabuza.

Zabuza se leva , et empoigna fermement son sabre avant de le caler dans son dos. Il se dirigea alors vers la demeure et le bureau de fonction du Mizukage , avant de rencontrer un homme accoudé a l’angle d’un commerce.
Celui-ci , ressemblait en tout points a un requin , de face surtout , et il portait dans son dos lui aussi une large et massive épée, mais couverte de bandelettes.
A sa vue , Zabuza ralentit sa marche et stoppa à quelques mètres de l’homme.
Sans le regarder , il fixa rapidement les côtés , ainsi que devant lui , espérant ne pas avoir à rencontrer d’autres shinobis.

" Tiens , quelqu’un qui m’est familier , on pourrait savoir ce que tu fais ici Kisame…je croyais t’avoir dit de ne pas te montrer avant cette nuit , tu es décidément imprudent…. "

L’homme , Kisame comme l’appelait Zabuza , se releva légèrement en souriant de toutes ses dents , puis croisa les bras avant de regarder le jounin.

" Ouais…
Comme tu dis, je ne devais pas me pointer , mais je savais que toi non plus tu ne résisterais pas à l’envie d’aller voir avant l’heure alors j’ai décidé moi aussi de venir . Tu sais Zabuza, nous t’avons suivi car tu nous as promis de grandes choses , des choses qui me seraient fort appréciables , et je n’aimerai pas que tu gâches toi-même ta fête avant l’heure. "

" Je sais ce que j’ai à faire… Ne t’en mêles pas , toi tu as tes objectifs , moi j’ai les miens , et je fais ce que je veux c’est tout. "

" En tout cas , j’espère que cela ne contredira pas l’un de nos objectifs, hahaha ! A ce soir… "

Kisame sauta alors en l’air , et disparut plus vite qu’il n’était arrivé. Le démon , à présent de nouveau seul , se dirigea là où il comptait aller et franchit la porte qui séparait l’entrée du domaine du Mizukage , il y avait de superbes fontaines d’eau qui coulaient le long d’un chemin de dalles bleutées comme du saphir.
Le jounin remarqua alors deux sentinelles qui patrouillaient par là , et rapidement de sa poche à Shurikens , sortit un paquet qu’il jeta rapidement dans l’eau avant de continuer.
Il arriva alors devant le bureau du Mizukage et fut arrêté par deux gardes.

" Pour quelle raison viens tu voir le Mizukage Zabuza…. Il t’avait pourtant dis de surveiller le village en attendant que la situation de crise se calme… "

En effet , depuis quelques temps à Kiri , une situation de crise a été prononcée , des déserteurs depuis quelques temps exécutent des attaques éclairs , à ce jour plusieurs shinobis ont été retrouvés morts , leur but reste encore inconnu.
A ces mots , Zabuza, sous son foulard de bandelettes, sourit , on ne sait pourquoi…
Il fit alors mine de sortir son épée , l’empoignant fermement quand les gardes se brusquèrent immédiatement en réponse.

" Bon , je ne suis pas là pour discuter , maintenant laissez moi passer…Je n'hésiterai pas à vous tuer si vous ne vous écartez pas…je ne suis pas ici pour avoir affaire à des sous fifres , je dois parler au Mizukage, écartez vous ! "

Zabuza s’avança alors , sa main toujours dans le dos , et poussa un garde qui atterrit par terre. Il ouvrit alors violement la porte , et en face de lui se dressait le Chef de Kiri. Celui-ci se leva alors brusquement en entendant les bruits de chute et en voyant la silhouette du démon de Kiri.
Il s’avança alors vers son Kage et posa brutalement son épée par terre….Des stylos tombèrent alors du bureau du Kage.

" On peut savoir pourquoi vous êtes là, Zabuza , je ne vous avais pas demandé de veiller au bon ordre du village , votre attitude est indigne d’un shinobi de rang Jounin , je devrai vous dégrader , et vous enfermer dans une prison. "

Zabuza ricana alors pendant quelques secondes avant de s’avancer et de s’asseoir sur le siège en face du Mizukage , il saisit alors un stylo , et le cassa en deux avant de le balancer en arrière , et de continuer à fixer le Kage de son regard noir.
Zabuza posa alors ses mains sur le bureau pendant deux secondes , celles si comme stressées , ce que remarqua d’ailleurs le dirigeant de Kiri .

" Ce qui m’amène ici est simple , le village va mal , et vous continuez à privilégier la défense plutôt que l’attaque , je sais d’ailleurs que ce soir certains shinobis comptent agir aux alentours de l’académie ninja et ainsi nous prendre les futures recrues… "

A ces mots , le Mizukage se leva brusquement et frappa de ses mains la table , puis immédiatement , il convoqua par interphone un jounin. Zabuza, lui, regardait toujours la scène sans aucun mot.
Quelques minutes passèrent quand un ninja se présenta devant le bureau.

" Kinji Roshi , Jounin spécial à vos Ordres ! "

" Bien , ce soir je te confie une mission , tu accompagneras cet homme ici présent et vous irez à l’académie pour faire un rapport d’état sur ce qu’il se passe….c’est une mission classée S , les corps retrouvés ont sauvagement été mutilés , et nous pensons que les assassins sont des personnes que nous connaissons , soyez prudents … "

Le Démon regarda alors l’homme avec qui il allait faire équipe sans montrer quelque signe pour se présenter .
Il se leva tout simplement et empoigna son arme avant de sortir tout en ayant poussé nonchalamment son partenaire.

" Ne traîne pas dans mes pieds… "

Ils se rendirent alors au lieu cité. Zabuza se ficha alors sur un toit , puis sauta dans un arbre tout en regardant dans diverses directions.
Kinji lui , était adossé a une paroi de l’académie , et faisait le guet , comme pour passer aux futurs agresseurs comme une victime potentielle…
Il faisait à présent nuit , Zabuza continuait de « surveiller » quand son regard se posa alors brusquement sur son partenaire.
Il descendit alors de son perchoir et se dirigea vers le jounin quand celui-ci l’aperçut.

" Je peux savoir ce que tu fais la ? Tu es censé rester à ton poste jusqu'à ce que les individus se montrent , je peux savoir à quoi tu joues là , car tu agis en dépit du bon sens Zabuza ! "

Tout se passa ensuite en une fraction de seconde . Le démon dégaina rapidement sa lame et dans un bruit sourd , la ficha dans le mur , la fente de son épée abritant le cou du jounin alors apeuré , s’il bougeait il finirait en lambeau. A ce moment plusieurs ombres sortirent de nulle part et atterrirent à quelques mètres du jounin.
Zabuza se recula alors en faisant l’état des présents…

" Bien , nous sommes tous là , maintenant on va passer à l’action…
Kisame , tu en prends trois avec toi , et vous irez chez les daimyos…aucun ne doit survivre , c’est essentiel si l’on veut que notre plan réussisse…
Quand aux autres , vous venez avec moi , direction la demeure du Mizukage… "

" C’était donc ça ton objectif depuis le début sale traître !!!! Tu ne t’en sortiras pas comme ça , je préviendrai l’ANBU , et on vous arrêtera tous , vous n’êtes qu’une honte à la nation ! J’aurai dû me douter que tu étais un des leurs… "

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que le jounin à présent Nuke-Nin , appuya fortement sur sa lame , la faisant s’enfoncer dans le mur et faisant tomber la tête de l’infortuné au sol…
Il prit alors sa lame, et la rengaina ensuite , avant de se mettre à courir accompagné de ses amis.
Il vit du coin de l’œil Kisame qui en fit de même et prit un chemin différent.
Après une heure de marche dans la ville , le groupe de Zabuza ,se trouva devant la demeure du Mizukage.
Il enfonça alors la porte et se précipita à l’intérieur , se dirigeant vers les fontaines aperçues il y avait quelques heures , il se saisit de son paquet et distribua alors le contenu de celui-ci, à savoir une trentaine de notes explosives…
Les mercenaires sourirent alors , tout en se séparant à divers endroits du lieu cité.
Le démon prit instinctivement le chemin de son ex « chef » , et arrivé devant la porte , la taillada sans hésiter en deux avant de faire face à lui en personne…
Il l’attendait depuis pas mal de temps mais commençait a se demander quand il se déciderait à agir…

" Je savais que ce jour arriverait Zabuza Momochi , tu es un être trop vil pour vouloir servir un Kage , mais je ne te laisserai pas agir , l’ANBU a déjà été prévenu , et je ne te laisserai pas partir , au cas où tu ne le sais pas, tu as été espionné à l’académie, et mes espions m’ont rapporté ton crime… "

" Et alors… Où est le mal en voulant prendre le pouvoir , cette ville est tout sauf une ville de Ninja , votre stupide politique tourne au vinaigre , il faut un renouveau à Kiri , et ce renouveau sera moi… "

Il sauta alors sur la table et abattit son épée en plein sur le Mizukage….Malheureusement ce ne fut que des habits qu’il trancha.
Le Mizukage , se tenait derrière lui , un katana à la main , et frappa rapidement le Nuke-Nin en plein cœur…Il sourit alors , il venait de protéger son village , mais s’aperçut que quelque chose coulait sur sa main , en regardant de plus près il y vit de l’eau…
C’est alors qu’il comprit immédiatement son erreur… Hélas, ce fut trop tard , tout ce qu’il entendit fut un sifflement métallique avant de sombrer dans le vide total.
Zabuza , le poussa alors pendant qu’il s’effondrait , du sang coulant abondement de l’énorme blessure que venait de lui infliger le démon.

" Maintenant plus rien ne m’empêchera d’accomplir mon objectif… "

Il se mit alors à disséminer quelques parchemins explosifs dans la pièce avant de la refermer et de se mettre à courir dans le couloir en faisant de même , tout se passait parfaitement , la réussite n’était plus que question de minutes.
Quand au détour d’un autre couloir, il aperçut des être masqués. Il eut juste le temps de reculer que 6 projectiles métalliques partirent à son encontre. L’un d’eux l’érafla légèrement , le faisant saigner.

" Des Sen bons…Kirimushas… "

Il rebroussa alors immédiatement chemin , tout en se demandant où pouvaient être ses frères d’armes , il en aperçut alors un qui tentait d’échapper aux Kirimushas , Zabuza , l’appela alors pendant que celui-ci courait vers lui , ils pénétrèrent ainsi de nouveau dans le bureau du Kage , mais ils étaient cernés , il fallait s’enfuir.
Le Nuke-Nin composa alors le signe du tigre et une grosse explosion retentit de suite , détruisant un énorme pan de mur.
Il aperçut alors par la baie vitrée exactement la même chose à quelques mètres… Kisame était lui aussi passé a l’action.

" Bien , on ne les attend pas , on se tire… "

Il fonça alors vers la baie vitrée , et plongea sans plus attendre à travers celle-ci , tout en composant une ultime fois le signe du tigre.
Une explosion indescriptible, vu sa puissance, se produisit. Elle venait de faire voler en éclat plus de la moitié de la demeure , déjà tout Kiri était en sursaut…
Ils atterrirent à terre avant de se mettre à courir devant eux…

" Tiens donc… "

Les deux autres manquants à l’appels avaient trouvé refuge dans les jardins , et à la vue du démon le rejoignirent alors de suite , malheureusement ils n’étaient pas en bon état , plusieurs étaient blessés , les Kirimushas étaient redoutables dans la traque de traîtres , et de tout ce qui peut aller avec.
Le coup d’état venait de tourner à la boucherie , et tout s’annonçait très différemment à présent.
Il fallait fuir , étant donné l’ampleur des choses , aucune échappatoire n’était possible.
Ils se dirigèrent alors vers la sortie de Kiri sous les interrogations des civils , qui apeurés , curieux , terrorisés , paniqués, tentaient de savoir ce qu’il se passait .

Zabuza aperçut soudain une tête familière , Kisame à quelques pas achevait un Kirimusha , lui ayant presque arraché la moitié du corps avant de se mettre à rigoler à pleine bouche. Ils commencèrent à se diriger vers la sortie de Kiri sans plus attendre quand plusieurs Shinobis leur barrèrent la route.
Le groupe entier était fatigué , la sortie allait s’annoncer très difficile.

" Je m’en occupe… "

Le porteur de Samehada s’avança , puis commença à composer rapidement des signes , avant de se mettre à emmagasiner quelque chose. Les Kirimushas , Sen bons en mains chargèrent aussitôt les criminels , mais ce fut leur dernière erreur.

" SUITON, BAKUSHOHA!!!! "

Kisame cracha alors un immense jet d’eau qui partit tel un Tsunami sur les gardiens de l’ordre qui furent emportés tels des fêtus de pailles dans un océan . La force de celui-ci arracha la moitié de l’entrée de Kiri pendant que l’eau commençait à envahir le village.
Ils reprirent alors leur course , sortant du village et continuant à courir sans même s’arrêter. Pendant leur fuite , Le Démon tout en regardant une dernière fois son village , s’adressa à eux.

" Maintenant , nous ne faisons plus partie de ce village , nous sommes déserteurs , un jour viendra où nous pourrons marcher sur ce village en tant que possesseurs , en attendant notre place n’est plus ici… "

Kisame le regarda ensuite…

" Peut être , mais ma place n'est plus ici , je n’ai pas le caractère à me retirer pour attendre l’aboutissement de ton idéologie Zabuza , tu t’es bien amusé moi je me retire Adieu… "

Il disparut alors prenant un autre chemin pendant que s’enfuyaient cheveux aux vent les futurs 7 angles du Katana.

Ils étaient 7. Ce chiffre 7, telles les 7 merveilles du mondes mais eux se rapprochaient plus des 7 péchés capitaux. Ils étaient liés par le destin. Le groupe à l'origine était formé par 8 membres maîtres du combat corporel, de l'assassinat et du maniement à l'épée. Kisame les avait quitté subitement mais pourquoi? Une analepse serait de vigueur pour comprendre l'étrange comportement du Nuke Nin.

3 mois plus tôt lors d'une entrevue entre Kisame et Zabuza...

"Que comptes-tu faire après cela? (cela représentait la tentative d'assassinat.) Dis le moi. Te joindras-tu à moi afin de gouverner Kiri et ramener sa force à son zénith, comme au bon vieux temps. Les combats à mort pour passer les tests et les examens chuunin à un ou deux au lieu du trio autorisé... Alors?"

"Je te l'ai déjà dit, je ne veux pas gouverner Kiri mais devenir le plus fort des Shinobis et récupérer les 9 Bijuus. Et si tu veux que j'adhère à ton idée, tu devras m'affronter en duel et me battre pour que je te rejoigne. Qu'en dits-tu?"

"Mais que fais-tu du groupe des 8 que nous formons? Rejoins moi et je ferai de toi mon bras droit et tu auras pour mission de récupérer les 9 Bijuus. Tu deviendras ensuite le plus grand Ninja de tous les temps à travers les époques et les ages..."

"Tu es un fourbe! Cela n'est pas concevable et je vois bien là ton jeu. N'essaye pas de me berner, cela ne passe pas avec moi. Laisse moi suivre ma voie et suis la tienne. Après cette périlleuse mission, nos chemins se sépareront.

Il sortit de la salle et partit en un éclair. Zabuza ne le retint nullement pour tenter de l'affronter en duel. Il savait que contre Samehada, il ne pouvait rien même rapide et silencieux assassin comme il est. Nul n'avait survécu à l'absorption totale en quelques secondes de Chakra par l'épée mystique de Kisame.

I) Introduction : L'examin Chuunin, l'apogée du mal.

Revenons encore plus en arrière. Pourquoi? Oui, pourquoi les sept angles du katana. C'était très simple, durant l'époque où Zabuza et Kisame étaient aspirants ninja de Kiri no Kuni, ce village était en pleine période de guerre. Une nouvelle ère était née, celle des alliances et des trahisons... Pour remédier à celà, et durant quatre ans, ce qui nous fesait huit examens Chuunin, qui ne se passaient pas encore en inter-village, donc pour remédier à cela, le Mizukage eut l'idée de former ses futurs shinobis à l'art de l'arme blanche et d'en faire eux même des armes, des assassins, silencieux, vifs, toutes les qualités requises pour devenir de véritables soldats. Chacun auraît sa propre arme forgée spécialement pour celu-ci et qui aurait des caractéristiques pré-définies pour son propriétaire, tels Samehada de Kisame ou le long fendoir de Zabuza. Il y avait cependant un point que j'aimerai reprendre avec vous l'examin Chuunin draconien qu'ont subit les sept Genin pour passer leur grade avec succès.

Zabuza arriva devant l'entrée même de l'arène, il y vit son sensei ainsi que le Mizukage. Quand il voulut rentrer, son sensei l'interpella :

" Zabuza, attends! Viens par là. Ce que tu vas voir ici, et ce que tu vas faire, c'est l'aboutissement de l'entraînement que tu as subit. Souviens toi de celà, ce sont tes ennemis que tu vas affronter à l'intérieur. Tu t'es amusé avec des jeunes, ils doivent disparaître de ton esprit, c'est le plus important, oublier le passé, joue ta vie, utilise les autres, ne les laisse pas te prendre une longueur d'avance. Alors maintenant, va, et surtout ne pense pas, agit! "

Zabuza acquiessa de la tête avant de poursuivre sa route. Il arriva au centre de l'arène, tout le monde venait voir le bain de sang. Malgré ce que lui avait dit son sensei, il ne se doutait pas de ce qui allait réelement se passer. Il regarda tout autour de lui, les gradins étaient pleins, les gens criaient, c'était comme un spectacle, un combat de gladiateurs. Les acteurs étaient tous simplets, et c'était à chaque examin la même chose, comme à celui de Kisame, un seul était apte à survivre et à tuer les autres sans scrupules, formé à devenir le shinobi pour former une élite. Les sept angles du katana, ils auraient dû être huit, mais lors du dernier examin chuunin de la quatrième année, une attaque fut lancée contre Kiri et celui ci mourrut lors de la défense du village, il était surrement trop faible... C'était trois ans plus tard, ici nous en étions au deuxième examin, ils étaient quinze, cinq équipes de trois genin, ils étaient répartis sur le terrain en équipes, sauf une, éparpillée autour de tous, la meilleur, celle de Zabuza.

L'épreuve allait bientôt commencer, nous pouvions le savoir car on put voir le Kage du village aller se placer devant son trône pour faire son discours. Tous les spectateurs se tuent et les genin se tournèrent en rang pour faire face à leur chef.

" Bonjour mes enfants, je vous ai convoqué aujourd'hui pour votre examin chuunin, ce que je vais vous dire là ne vous plaira pas forcément, mais un seul d'entre vous passera au grade supérieur, tout le reste sera recalé si on le peut dire celà. Je voudrait savoir si il y en a qui ne se sentent pas d'attaque et qui souhaitent abandonner maintenant, je vous retiens pas, mais sachez que si vous quittez cette arène, vous n'y remettrez plus jamais les pieds, alors faites le bon choix. C'est à vous seul que tient cette décision. Je vois que tout le monde souhaite participer, je vais donc pouvoir demander à fermer les portes de l'arènes. "

Une fois les portes fermées, on entendit un grand son lourd dut au claquement. Un Juunin à côté du Kage se leva et dit en criant de toutes ses forces, limite à s'en déchirer les poumons :

" Shinobis de Kiri No Kuni, soyez fières d'être ici aujourd'hui car un d'entre vous sera la puissance montante du village. Vous êtes tous des héros et à la fin de l'épreuve, un d'entre vous deviendra exeptionnel. Les règles sont simples, c'est qu'il n'y en a pas. Vous fournirez le meilleur de vous même afin d'éliminer un à un tous vos adversaires. Ce serra un combat à mort, un survivant, un gradé, une seule règle basique, survivre tout en otant la vie des autres. A vous de jouer. "

To be continued...

II) L'élimination partielle...

C'était parti, le Juunin s'était assis et le gong avait était sonné. L'équipe de Zabuza était éparpillée autour des autres. D'après Zabuza, celà serait difficile pour les douze autres de se démarquer. Il y avait un Shinobi qui inquiétait l'équipe une, un ninja robuste, très puissant d'après sa carrure et son rang. Il n'était pas un simple shinobi, il était le fils du Mizukage. Celà n'était pas dans les règles mais un autre avait été formé, le chef du village ne voulait sans doute pas perdre son fils si jeune, il l'avait donc entraîné durement. Il était accompagné par ses deux équipiers. Ce que Zabuza avait trouvé de routinier allait se transformer en massacre auquel il ne pourra peut-être pas sortir indemne. Tous se regardaient, changeant de partenaire de regard sauf deux paires d'yeux qui se figeaient, celle de Maï et de Zabuza, personne ne bougeait quand soudain, les deux se lancèrent. Ce fut d'abord Maï qui avec son Jouhyou, transperça le jeune en face de lui dans l'abdomène en disant :

" Je n'aime pas que l'on me regarde ainsi, toi là-bas, avec ta grande épée, un fois que j'aurai éliminé tous les autres, je m'occuperai de toi personnelement, sois-en certain. "

Zabuza se mit à rire avec une ampleur telle que les huit restants se figèrent et se mirent à trembler, tout en tranchant la tête d'un geste vif et invisible, il lança à son adversaire :

" C'est ce que nous verrons, commence par tuer ceux en face de toi et nous en rediscuterons, pauvre fou, tu n'arrivera même pas à battre mes équipiers et tu crois me faire peur... "

L'affaire était relancée, les deux se remirent au travail mais d'un coup, Zabuza s'attaqua aux trois qui s'étaient glissés derrière lui d'un coup de fendoir. Les trois furent tranchés en deux. Pour ce qui était de Maï, il venait d'étrangler les deux restants de l'équipe qu'il avait entamé, avant de les égorger avec le kunaï dans son autre main. ( L'arme de Maï, le Jouhyou, est le genre de lasceau à bout pointu utilisé par Matsuri, seule élève de Gaara dans les hors série, épisode 216 il me semble. ) Il restait donc sur les quinze, trois équipes complètes, une des trois équipes étaient au milieu de l'arène tétannisée par la peur. Ils savaient que leur heure allait sonner. Cependant, les quatre équipiers des deux acteurs du tournoi n'avaient toujours pas bougé, ils attendaient le bon moment pour agir.

* Les trois derniers sont pour moi, il me faut les tuer, c'est cela qui nous départagera, enfin, il restera toujours notre combat, que je me devrai gagner, je ne peux pas m'arreter ici... *

Sans un bruit et sans crier gare, les deux s'élancèrent directement sur les trois qui tremblaient de plus en plus. Voyant qu'il serat en retard due à la vitesse de Zabuza, il lança donc trois Kunaï qui frappèrent les trois de plein fouet dans le ventre mais avant que ceux-là ne tombent, on put voir le fendoir leur couper la tête. Ils étaient donc à égalité. Il ne restait plus que six ninjas répartis en deux équipes équitables. Celà allait devenir intéressant, très intéressant...

A suivre...

III) La fin est proche...

La foule applaudissait fortement pour ce qui s'était passé et ce qui allait se passer. Elle criait, criait tellement fort que celle-ci enerva les deux combattants. D'un coup, ils se tuent, il y avait du mouvement, les équipes étaient dès à présent distinctes, d'un côté l'équipe une et de l'autre la quinze, tout les opposait donc. Ils savaient ce qui allait se passer et ce que chacun devait faire. Ils se placèrent de telle manière à former quatre groupe, celà ne se passerait pas comme prévu, au lieu d'un match à mort traditionnel en chacun pour soi, celà se déroulerait en équipe, du un contre deux. Zabuza s'élança le premier et lorsqu'il voulut mettre fin à l'existence des deux, ceux-ci sautèrent et l'un d'entre eux lança :

" Suirou No Jutsu "

L'autre voulant attérir avec son katana sur la bulle afin de briser le crane de Zabuza. Mais celui-ci n'était pas si idiot et il avait tout prévu, avant cette attaque et pendant que le tournoi commençait, il avait prévu cette attaque, c'est pour cela que :

" Mizu bunshin no jutsu "

Il l'avais effectué avant de lancer son offensive, et par sa vitesse, il avait empêché les deux de repérer cette fainte. Il en profita donc pour contre-attaquer sur le plus vulnérable, celui qui venait de s'appercevoir de la tromperie, le shinobi au katana se vut pris par Zabuza derrière lui lançant un jutsu :

" Suiton Suikodan No Jutsu "

Celui-ci fut frappé de plein fouet sans pouvoir réagir par le dragon d'eau et tomba sur le sol, il n'était pas sonné, il était mort. Zabuza paraissait lent face à Maï qui était en train d'achever son deuxième adversaire d'après ce que l'on pouvait voir. Il falait donc qu'il s'active. Son adversaire attrapa donc le katana au sol et Zabuza souria. Car si il ramasse le katana, c'est qu'il n'était pas habile avec. Il s'élança plein de rage en direction de Zabuza, il avait une larme au coin de l'oeil.

Il frappait n'importe quand et n'importe comment, il ne savait pas combattre, il s'en fichait, il avait complètement oublié qu'il pouvait à tout moment mourir. Zabuza ne fesait que déplacer son épée de haut en bas suivant les mouvements de son adversaire. Il s'impatientait, l'atmosphère était lourde, on ne pouvait entendre qu'un bruit, c'était le son du métal lorsque le fer se mêlait. Zabuza fut vite fait agacé par ce son et pour en finir envoya en l'air l'arme de son adversaire en la frappant avec la sienne, ceci cassa le poignet de l'imprudent que l'on put entendre craquer avant qu'il se mette à hurler et à gémir pour qu'on le laisse en vie. Il tomba sur le sol à genoux dressés et tenant son poignet, il leva les yeux en entendant le bruit sourd du fendoir se dirigeant vers sa tête qui fut tranchée, ce qui était sur, c'était qu'il n'avait pas souffert.

Ils n'étaient dès lors plus que deux. Ils étaient essouflés, mais à ce qu'on pouvait voir, ils étaient à bout de souffle. Zabuza vit un de ses équipiers à l'agonie, il n'était pas mort, mais cela n'allait pas tarder. Il eut juste la force de se lever, de retirer ce qu'il avait dans le ventre, et quand Maï se retourna ayant entendu un bruit, il fut percuté par le semi-mort qui lui tomba dans les bras tout en lui plantant le kunaï dans le bras, ayant raté sa cible. Zabuza profita donc de l'occasion, prit son fendoir à la main et silencieusement courut vers Maï pour l'embrocher. La colonne vertébrale se brisa en deux au moment de l'impact, puis les deux tombèrent, morts, laissant pour seul survivant Zabuza Momochi, qui ne resentait rien, malgré la mort de ses amis, sera, pour cet examin surnommé "démon de Kiri". Ce fut donc la fin de l'examin, le Juunin se releva, sauta dans l'arène pleine d'eau rougeatre ou plutôt du sang un peu dilué par l'eau, alors que le public applaudissait le vainqueur comblé du spectacle , se dirigea vers le corp de Maï, vérifia quelque chose avant de se relever et d'annoncer :

" Le vainqueur de l'épreuve est Zabuza Momochi, félictation à lui, vous pouvez l'applaudir bien fort. Il l'a bien mérité, car dans celieu de spectacle, il a combattu sans discernement, sous la pression du public et devant la mort de ses amis, il est resté neutre. Tu es Chuunin de Kiri No Kuni, bonne chance pour la suite démon de Kiri... "

Fin...

Ce fut ainsi quatre années durant, il y eut Kisame et d'autres encore... Voilà pourquoi les sept angles du katana. Il fallait à Kiri des soldats surpuissants et pour la sélection, ils formaient pour chaque examin Chuunin un élément qu'ils testaient à ce moment...

Zabuza, les septs épéïstes et Haku...

Partie 1 : Zabuza.

Je vais me tenter à un fan-fic., même si je suis novice en RP, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs et qui ne tente rien, n'a rien...
PS : L'introduction n'a pas lieu d'être, la partie (I) en fera guise...

I) Zabuza, une enfance hors norme...

Un petit bout de chou venait de voir le jour, aujourd’hui, le vingt sept juillet, année du cheval. Il n’était ni chétif, ni trop maigre, il était ce qu’il fallait pour la nation kirienne. Il y avait deux types de personnes à Kiri, les hommes et femmes, sans particularité, ils ne sortaient pas du lot. Parmi ceux-là se trouvaient certains qui tentaient de percer dans la classe que l’on pourrait appeler supérieur, les shinobis, hommes et femmes dotés de qualités qui leur permettait de s’ouvrir à un nouveau style de vie, plus dur mais aussi moins ordinaire et moins routinier, l’art ninja. Zabuza, baptisé ainsi par ses parents se vit intégrer cet ordre non moins honorifique que celui d’être artisan ou boulanger, mais plus palpitant dans le rôle joué et choisi par le shinobi, qui par ses choix, fera évoluer dans le bon sens du terme son village ou régresser par des actes tel le meurtre ou la trahison.

Zabuza choisi naturellement, aura la chance de connaître tout ce parcours, autant celui de l’apprentissage, que de faire évoluer son village. Dès l’age de huit ans, il sera promu Gennin de Kiri No Kuni, ce qui lui ajoutera une chance de devenir un des meilleurs du village. Et oui, plus on passe l’étape de l’académie pour devenir Gennin jeune, plus on a des chances d’être formé tôt, et si on devient fort en accomplissant des prouesses, les gens se souviendront de votre nom d’une façon ou d’une autre. Passons plutôt à la suite. Comment avait-il obtenu son diplôme de Gennin… C’était à huit heures, un matin, l’air était frai et le temps assez nuageux. Le père de Zabuza l’emmena dans la classe car c’était lui le professeur. Il lui dit alors :

« Zabuza, écoute moi bien ! Tu as toujours rêvé d’avoir le bandeau que j’ai sur la tête, et bien, aujourd’hui, c’est ta chance, tu vas pouvoir essayer d’avoir le tien, ton propre bandeau. Mais avant cela, il faut que tu me prouves que tu as le niveau pour l’avoir, et tu vas donc me créer le maximum de Mizu Bunshin que tu pourras, c’est d’accord ? «

Devant l’excitation de son fils, on put tout de suite comprendre que celui-ci était d’accord, il avait les yeux qui brillaient, il voulait ce bandeau depuis des années et il allait avoir la chance d’en obtenir un. Le rêve de beaucoup d’enfants venait de se réaliser pour ce jeune de huit ans. Il était de plus en plus énervé quand son père frappa la table. Il s’arrêta de suite de sautiller et se mit en position, prêt à effectuer le plus grand nombre de clones possibles. Il en fallait au minimum deux bien réussis pour avoir son diplôme et ce qui paraissait bizarre pour Zabuza ne l’était pas tellement. Pour devenir aspirant ninja, il avait dû créer un clone identique à lui. Que mijotait donc son père ? Il s’en fichait, il voulait son bandeau.

Il se concentra donc pour former un nombre de Mizu Bunshin maximum, il était en train de rougir devant la pression et la concentration, il forma les signes et se préparait à dire la technique quand il fut interpellé par son champs de vision, il releva les yeux et vit un kunaï arriver en direction de son front. Il arrêta sa technique en cours et s’accroupit avant de dire tout en se relevant :

« Pourquoi as-tu fait cela père ? Te rends-tu compte que tu aurais pu me tuer… Imaginons que je n’ai pas réagi, j’aurai donc fini le crâne fendu en deux, et qu’aurais-tu dit à maman ? «

Devant ce plaidoyer, le père resta muet, il venait de se rendre compte de son erreur. Cependant, au lieu de donner une explication claire et concise, il applaudit et se leva. Il prit quelque chose dans le tiroir gauche de son bureau avant de se diriger vers son fils qui se demandait quelle ânerie il allait encore lui sortir histoire de se faire pardonner… Il ne lui dit rien, passa derrière lui pendant que celui-ci se méfiait en le regardant du coin de l’œil, afin de lui remettre ce que de droit, son bandeau d’admission au rang de gennin, en contre partie, il lui retira le pin’s qu’il portait en guise d’aspirant ninja. Heureux comme tout, il rentra chez lui afin d’en faire part à sa mère. Elle lui sourit et lui dit :

« Tu es tout beau avec ton bandeau mon fils, je suis fière de toi. Tu vas pouvoir commencer tes entraînements dès que ton père t’aura trouvé une équipe. «

« Trop cool maman, je vais enfin devenir un ninja, c’est mon rêve le plus cher tu sais ? Cela fait trop longtemps que j’attends ce moment, et il est enfin arrivé. J’espère que papa sera mon maître. «

« Malheureusement, ton père est l’un des professeurs de l’académie ninja de Kiri, il ne peut donc que faire passer les examens et proposer des cours aux élèves. Mais ne t’inquiète pas va, tu seras avec un bon sensei, et tu auras deux copains avec toi. Allez, maintenant, file te coucher, tu as bien mérité ta nuit de repos… «

Zabuza partit se coucher sans broncher, mais au lieu de dormir, il s’allongea dans son lit et se mit à jouer avec son bandeau, il le regardait, le tournait, le scrutait. D’un coup, pris par la fatigue, il s’endormit avec son bandeau sur le torse, insigne de Kiri No Kuni sur le dessus… Il eut une routine casanière pendant une semaine, semaine durant laquelle il dû attendre que son père fasse le nécessaire pour lui trouver une équipe de deux élèves et un sensei. Une fois chose faite, les quatre shinobis vinrent le chercher chez lui et son père fit les présentations. Il avait un sensei grand et brun, et deux équipiers, dont un était de sexe féminin.

« Voilà Zabuza, c’est mon fils. Alors, ton sensei sera Komoshi Hi, et tes équipiers seront la ravissante Maï Wong et le talentueux Yander Kikawa. Tu peux les saluer et les suivre, ils ne vont pas te manger… «

Zabuza était stressé, il y avait un membre du sexe opposé dans son équipe. Comment devait-il réagir, et surtout comment allait-il réagir ? On le vit respirer et tendre la main aux trois pour serrer la leur. Elle tremblait un peu mais une fois que son nouveau sensei la lui prit fermement en souriant pour le rassurer, il devint plus confiant. Il tendit donc ensuite la main vers Yander qui l’attrapa en souriant. Il regarda ensuite la jeune demoiselle, il devint tout rouge.

* Elle me regarde, je vais suffoquer, il faut que je réagisse, avant que cela devienne suspect, se reprendre, rester confiant en toute circonstance… Allez, je me lance. *

Bien sûr qu’elle te regarde, espèce de nul, tu es en face d’elle, elle ne va pas regarder au dessus ou derrière elle, sois sensé… Il lui tendit donc la main et elle la lui serra en éclatant de rire parce qu’elle le trouvait amusant. Cela détendit l’atmosphère et l’équipe une de cette promotion ainsi que le père se mirent à rire. Voilà comment s’est passée l’enfance de Zabuza, car une fois accepté au rang de Gennin, le jeune garçon devient un ninja et par conséquent un homme…

II) Présentation de l’équipe une.

Une enfance assez spéciale se termine pour Zabuza et l’entrée dans le monde encore inconnu du ninja se profile. Il part donc accompagné de ses nouveaux amis en direction de l’arène du village vers laquelle ils vont tous trois subir leur premier entraînement ensemble. Ca ne sera pas de tout repos mais qui avait dit qu’être actif le serait, d’autant plus pour le ninja. Tout d’abord, ils discutèrent sur le chemin, Komoshi Hi leur demanda d'une voix grave :

« Alors, vous êtes prêts à subir la première torture de votre vie ? Finis les entraînements à créer des clones et à jouer à taper les pantins, à lancer des shuriken, kunaï et autres projectiles sur des cibles. Tout cela, vous pouvez lui dire adieu, maintenant, vous vous entraînerez sur cible mouvante et aussi vivante que vous. C'est-à-dire, vous vous battrez contre moi et entre vous, voire contre des animaux ou de réels ennemis… Vous apprendrez à contenir la douleur en vous et à ressentir ce qu’est la haine envers l’inconnu. Je compte sur vous, ne me faites pas défaut, alors, êtes-vous prêts ? «

A l’unisson, ils répondirent tous les trois d’une voix favorable à leur Sensei, de toute façon, ils n’avaient pas le choix, car si ils refusaient, ils n’avaient plus qu’à rebrousser chemin et à rentrer chez eux. On ne leur imposait pas de devenir ninjas confirmés mais ils avaient été créés et formés pour cela et il était rare que quelqu’un abandonne à ce niveau de la compétition, car le but de chacun à Kiri No Kuni était de surpasser les autres et de devenir le meilleur. Après avoir discuté de leur volonté ou non de continuer l’aventure ou plutôt de la commencer, leur sensei devait en savoir un peu plus sur eux. C’est alors qu’il leur dit en arrivant dans l’arène :

« Asseyez-vous, chaque chose en son temps, avant tout, il me faut quelques informations sur vous. Vous allez après m’avoir répété vos noms à tour de rôle, me dire ce que vous aimez et ce que vous n’aimez pas, pour finir sur votre nindo. On va faire dans l’ordre de gauche à droite, d’abord la jeune fille, ensuite le rouquin pour finir sur Zabuza que je connais depuis qu’il est tout petit… Allons y, et si vous le faites bien, j’aurai une surprise pour vous. «

« Pour ma part, je me nomme Maï Wong, j’aime le chocolat et les jolis garçons tout musclés. Je n’aime pas perdre, et surtout pas contre un mec ! Mon nindo est de devenir la première femme de ce village à manier le suiton et le fuuton, pour pouvoir maîtriser ensuite le hyoton à ma guise. Voilà, à toi le rouquin hihi… «

« Ne m’appelle pas comme ça ! D’ailleurs, vous pouvez m’appeler Yander Kikawa, ce que j’aime, c’est dormir, rêver, ce que je n’aime pas, si je vous le disais, il y en aurait qui se plaindraient. Car quand on assume ne pas supporter les filles dans le genre de Maï, ces filles là finissent toujours par ce venger. Pour ce qui est de mon nindo, si j’en avais un, je vous le dirai, mais c’est loin d’être une de mes préoccupations principales. Bref, à toi Zabuzé. «

« Je ne me prénomme pas Zabuzé mais Zabuza, mon nom est Momochi, ce que j’aime à part mes parents n’existe pas, ce que je n’aime pas reste les faibles, inutiles et pathétiques personnes et mon nindo ne vous regarde pas, ce qui fait de moi une personne dont il faut se méfier et surtout, ne pas m’énerver. Conseil d’ami. «

« Comme vous vous êtes bien présentés conformément à ce que j’avais demandé, la surprise est que je vais en faire autant. Vous en faites une tête. Bon, je me nomme Komoshi Hi, ce que j’aime reste la lecture et les jolies filles. Ce que je n’aime pas, hmmmmm… Ah oui, les pâtes trop cuites ou encore devoir tuer pour rien. Mon nindo est de former mes élèves et de les protéger au péril de ma vie, quitte à devoir tuer pour cela. «

Voilà, les présentations sont faites, il ne reste plus qu’à attendre la suite bien sagement et le prochain chapitre de la première partie portera sur le premier entraînement de l’équipe une…

III) L'évaluation, premier défi.

L'aventure proprement dite allait enfin commencer. Ce n'était qu'une question de minutes, juste le temps pour Komoshi Hi d'annoncer l'exercice à ses élèves. Il avait l'air perplexe, il lui fallait tester les connaissances, les affinités et les capacités de chacun en une fois. Comment allait-il s’y prendre ? Je vous laisse découvrir cela par vous même via une prise de parole :

» L’exercice est simple, vous allez combattre en équipe, il s’agira d’un trois contre un traditionnel. Vous utiliserez vos techniques et vos capacités pour m’attaquer. Vous avez même le droit d’utiliser vos kunaï, shuriken et autres gadgets. Tous les coups sont permis. Ne vous retenez pas, et n’ayez pas peur, je ne ferai que bloquer vos attaques, je n’utiliserai donc aucun jutsu offensif ni aucune arme face à vous.»

C’est alors que Zabuza et Yander se regardèrent avant d’éclater de rire pendant que la seule du groupe restait pensive et se préparait psychologiquement. Contrairement à eux, elle ne prenait pas son sensei à la légère, elle savait que si il les attaquait, sa puissance serait telle qu’il pourrait les annihiler en un mouvement. Si ce dernier était susceptible, il se verrait les désintégrer plus vite que ce que la lumière pouvait effectuer. Elle leur dit donc pour les prévenir :

« Hey les gars ! Il vaudrait peut-être mieux le prendre au sérieux. Je ne sais pas quels pouvoirs, ni quelle force il contient en lui, mais je pense qu’il cache bien son jeu. Alors arrêtez-vous tout de suite avant de l’énerver, cela pourrait nous être fatal. «

Zabuza et Yander rigolaient tellement fort qu’au moment où ils entendirent les paroles de Maï, la voix de celle-ci étant basse pour que Komoshi Hi n’en entendent rien, ils ne comprirent pas vraiment, mais après avoir repassé les dires de cette dernière et tout en se regardant dans les yeux, les deux s’arrêtèrent de rire et Yander Kikawa pendant que les deux se tournaient vers elle, lui dit en la fusillant du regard :

« Ô, tu crois me pétrifier, mais je suis ce shinobi qui vient de Kiri No Kuni et qui fait trembler tout le pays, et si tu crois que c’est cet énergumène qui va me battre, tu peux tout de suite arrêter de fabuler, c’est lui qui devrait s’inquiéter pour son petit corps, à nous trois, on va lui coller la raclée de sa vie. Et crois moi, il va s’en souvenir. «

Zabuza avait entendu les paroles lâchées par le rouquin et ne semblait pas être d’accord avec ce dernier, avant de lui lancer sa réplique à la figure, il s’approcha de Maï et se retourna vers Yander.

« Quand je rigolais avec toi, c’était parce que je me doutais que tu allais dire une chose comme ce que tu as annoncé. Tu es naïf, même face à un autre Gennin, je me serai méfié, car d’après toi, pourquoi nous a-t-on enseigné de ne jamais sous-estimer son adversaire. C’est tout simplement parce que quand tu ne connais ni ses capacités, ni ses techniques voire son affinité, tu ne peux connaître d’avance l’issue du combat. «

Maï Wong fut soulagée derrière les paroles de Zabuza, elle était rassurée de ne pas être la seule du groupe à avoir suivi les cours élémentaires de l’académie. On aurait pu croire que le rouquin avait eu son bandeau de Kiri No Kuni et son diplôm[b]e dans une pochette surprise. Cela fut oublié quand on put voir sur le visage de Yander, un regard rond suivi de quelques goûtes de sueur sur le front. C’était ce qu’on pouvait appeler une morale d’un garçon à un autre. Le sensei Komoshi Hi commençait à s’impatienter quand il les vit interagir, il décida donc de les appeler.

« Bon, vous êtes prêts vous trois ou vous avez décidé de vous défiler ? Car si c’est le cas, soit je rentre chez moi et je vous laisse à vos dépends vous battre entre vous, soit on arrête tout et vous retournerez à l’académie pour repasser votre examen de Gennin. A vous de voir. «

Ils se concertèrent regardant autour d’eux. L’arène ressemblait à un Colisée et les gradins étaient comme des marches, il n’y avait pas de chaise, justes des graviers. L’endroit était circulaire. Mais au dessus de l’entrée, se trouvait un genre de trône, sûrement utilisé par la personne la plus importante du village, celle d’entre tous dont l’allégeance était la plus forte, car il était le chef de ce village, et qu’il avait promis de le protéger jusqu’à sa mort. Ils allèrent donc vers leur Sensei et se placèrent autour de lui de telle façon à former un triangle équilatéral. La suite viendrait donc au prochain chapitre, à suivre…

IV) Voyou ou voyelle.

« Et bien, vous voulez vous battre si j’ai bien compris. Alors allons-y sans perdre une seconde. Dispersion ! «

Les trois gennin disparurent en un éclair. Ils étaient partis se cacher. Ils avaient cependant pour ce qui était de Maï Wong et Yander Kikawa été repérés. Seul un manquait à l’appel. Zabuza Momochi, ne s’était pas caché avec les autres, il avait utilisé la technique que son père lui avait apprise, celle de l’assimilation de l’eau qui consistait à mélangeait son corps avec de l’eau, ce qui crée une flaque et permet d’esquiver des attaques puissantes ou de se dissimuler à l’adversaire. Manque de chance pour lui car son sensei venait de repérer la supercherie, de plus Zabuza était placé en avant de ses deux équipiers, ils étaient en position de combat. On put voir Komoshi Hi applaudir et dire :

« Bien joué au trois. Tout d’abord, face à une équipe de votre niveau d’études, jamais ils ne vous aurez repéré du premier coup d’œil, de plus, la position en un deux est très judicieuse. Et pour Zabuza, je viens tout juste de m’apercevoir que tu étais dans la flaque, il aurait plu, tu m’aurais eu, cela ne fait aucun doute. «

Soudain, démasqué, Zabuza sortit la tête de l’eau. Pendant qu’il lançait l’offensive, Maï Wong sortit un parapluie et s’envola passant au dessus du génie aqueux, pendant ce temps là, Yander Kikawa avait disparu sous terre, l’attaque allait être fulgurante. Ils s’élancèrent tous trois sur leur cible, se fut d’abord à Yander d’attraper les pieds du sensei, ensuite à Maï de lui envoyer une pluie d’épine pour finir avec Zabuza qui lui lança quatre shuriken sortis de son étui. S’en était fini de Komoshi Hi, il était très certainement à l’agonie. Yander regarda Zabuza en souriant d’un air de dire : « Je vous l’avais dit. «

Malgré cela, on aperçut un nuage de fumée, ils avaient frappé un bout de bois, le Juunin s’était substitué en tronc d’arbre, il allait certainement contre attaquer d’une seconde à l’autre, mais comment ? Il avait dit qu’il n’utiliserait pas de Jutsu offensif. En effet, une fois Maï posée au sol et le rouquin sorti de son trou, l’équipe fut surprise par trois Komoshi qui leur fonçaient dessus au dépend de un par shinobi, il allait maintenant tester leurs capacités à se défendre seuls et qui sait à s’entraider.

« Allez, montrez moi ce que vous avez dans le ventre, nous allons voir ce que vous valez en individuel après avoir repéré vos affinités et vos capacités à vous en servir. J’ai aussi remarqué que vous aviez travaillé en équipe, il ne reste plus que ce test là et vous pourrez rentrer chez vous. «

C’était ici trois clones qui s’attaquaient à nos amis, ils allaient devoir se défendre. Zabuza n’aura qu’à se défendre comme son père le lui avait enseigné, il n’y avait aucun souci à se faire pour lui. D’ailleurs à la surprise de tous, il s’élança contre le Bunshin tout en sortant un kunaï de sa poche, laissa passer le coup de poing de ce dernier au dessus de lui et passa à côté de celui-ci pour lui enfoncer son arme dans le ventre en même temps qu’il s’accroupissait en position du chevalier, un genou à terre. Il ferma les yeux devant l’eau qu’avait propulsé l’explosion du clone.

C’était au tour de Maï d’agir, son parapluie et son intelligence feraient l’affaire. Voyant son sensei à distance suffisante, elle lança son parapluie et fit le signe du tigre en marmonant quelque chose d’inaudible. Le parapluie se mit donc à tourner au dessus de Komoshi et celui-ci voyant les aiguilles arriver sur lui, sauta en avant. Elle se mit à rire, il se retourna donc ne comprenant pas pourquoi et le parapluie lui transperça le cœur. Le temps qu’il regarde la perforation, le clone avait disparu.

Il ne restait plus que Kikawa, il n’avait pas de temps à perdre alors il sortit deux kunaï et les lança en direction de son assaillant, il se retourna en riant quand le clone siffla et sauta dans sa direction. C’est alors qu’avec une vitesse incroyable, Maï arriva par les airs et l’attrapa avant qu’il ne soit touché et Zabuza pour sa part, venait par derrière le clone, l’égorger avant qu’il ne se transforme en eau. L’entraînement était dès lors fini, tout le monde était intact, cependant, celui qui avait parlé venait de perdre sa réputation. C’est alors que Zabuza lui dit :

« Hey, toi, Yander, qu’est-ce qui t’a pris ? Tu m’avais l’air d’être si sûr de toi, en vérité, t’as rien d’un voyou, t’es juste une voyelle ! «

Le sensei voyant les regards et les paroles s’échanger s’approcha d’eux. Il les regardait d’un air de dire que cela n’était rien et que c’était le travail d’équipe qui devait primer sur l’individuel.

« Bon allez, ce n’est rien, ce n’est qu’une erreur de parcours qui ne se reproduira plus, en plus, il fallait bien une morale pour notre petit vantard, n’est-ce pas ? Bref, vous avez réussi, votre entraînement tous les trois, vous pouvez rentrer chez vous. «

Voilà, l’entraînement est terminé, dans le prochain chapitre, nous parlerons de, enfin, c’est une surprise.

V) Sur le chemin du retour.

Ils partirent donc tous les trois laissant seul leur sensei, ils se retournèrent et saluèrent de la main leur mentor. Ils avaient passé leur journée à s’entraîner, ils étaient donc par la même occasion fatigués voire pour une, exténuée… L’atmosphère était lourde après ce qui venait de se produire. L’altercation entre les deux garçons ne les avait pas laissé indifférents. Heureusement pour eux que Maï s’était mise au milieu car sinon il aurait pété des flammes. Il y avait comme une confrontation entre les mecs, c’était toujours comme cela, il fallait toujours qu’ils se fassent repérer, qu’ils marquent leur territoire, qui sera le chef et autres détails insignifiants. Ils étaient prêts à se battre, à en découdre. Chacun voulant montrer à l’autre qui était le meilleur, lequel dominait l’autre. Maï énervée par ce comportement puéril et enfantin, passa devant eux en accélérant la cadence, se tourna vers eux et marchant à reculons dit :

« Les mecs, vous allez vous calmer, cela commence vraiment à m’énerver. On fait équipe ou quoi ? On dirait deux enfants qui se battent pour un seul jouet. Je suis là, HouHou ! Vu que ça se passe comme cela, c’est moi qui vais prendre les rênes en main et je dirigerai, c’est cela qu’on appelle ‘savoir faire la part des choses’, deux membres se disputent pour un poste, on donnera donc ce poste au troisième. Je n’attend pas d’approbation de votre part vous savez. Bon, je rentre chez moi, je vous dit à plus tard et surtout, portez vous bien et ne vous disputez plus, il n’y a plus de cagnotte à la clef, cela serait inutile. «

Devant ce monologue prolongé, et après que Maï soit partie, les deux se regardèrent tout en avançant et prirent un air de solitude. Ils avaient des yeux ronds et venaient de se prendre un ‘échec et mat’ en à peine une minute alors qu’ils se déchiraient cette place de leader ou plutôt ce privilège depuis leur première rencontre chez Zabuza. Ce dernier se dit en repensant aux mots que la jeune Gennin avait prononcés :

* Elle a raison après tout, nous sommes en équipe pour apprendre et non pour se haïr… Pourquoi faut-il toujours que dès qu’il y a un garçon avec moi et une fille au milieu, je me ridiculise devant la jolie créature. Déjà chez moi, j’avais l’air d’un nigaud à rougir, la preuve, elle a rie de moi, et ensuite, il faut qu’elle nous départage alors que l’on se connaît à peine. Ah, désespoir humain, pourquoi faut-il que la fatuité de l’homme le rattrape toujours à un moment donné. Et moi qui croyais que c’était l’homme le héros, je ne suis qu’un bougre. *

Zabuza était tout de même sensé, contrairement à Yander, même si pour une fois, celui-ci avait ressenti de l’amertume et du déshonneur à travers la voix de Maï, néanmoins, elle avait su les remettre à leurs places respectives. Ils se regardaient toujours et il y avait comme une électricité qui venait de se scinder en deux pour se recroqueviller vers leur shinobi respectif. C’était en quelque sorte une prise de conscience collective, il leur fallait bien ça pour reprendre dans de bonnes conditions… Après un peu de marche, ils arrivèrent devant chez Zabuza. Les deux se saluèrent avant que l’un rentre chez lui et que l’autre ne continue sa route.

VI-1) Le relationnel, un réel problème.

Ils avaient de la chance, ils habitaient à proximité l’un de l’autre. Il y avait une rue de différence. Et dire qu’intellectuellement, physiquement et mentalement, tout les opposait. Il allait vite falloir qu’ils s’habituent l’un à l’autre sinon pour leur équipière et leur sensei, ainsi que pour l’ambiance et le travail d’équipe.

Zabuza, lui, n’avait jamais eu beaucoup de relationnel en dehors de son entourage familial et de quelques élèves à caractère dégradant. C’était une personnalité mature telle celle de notre héros. D’une part, il était rejeté car chouchou de son père, professeur des aspirants ninjas, en plus était-il intelligent et précoce, car quand les autres avaient dix, onze, douze ans, lui n’en avait que sept ou huit. Il était donc marginalisé et habitué à ce statut, n’hésiterait donc plus à envoyer valser le premier qui lui déplairait par son caractère ou sa manière d’être.

Yander, aigris de son enfance qui s’arrête chez le shinobi à l’adhésion de ce stade par l’obtention du rang de gennin. Il avait un petit frère du caractère de Zabuza, à ne pas pardonner la moindre erreur, à casser dès la première occasion. Le rouquin se faisait tout le temps snober par son vieux et son aîné, le fait qu’on lui rappelle ces mauvais moments passés le rendait fou de rage. Il était même allé remercier celui qui avait mis fin aux jours de son frère, Kisame Hoshigaki, qui l’avait anéanti et par la même occasion, avait laissé fils unique le nouvel héritier des Kikawa.

C’est en sachant cela que l’on peut se rendre compte que leurs comportements distincts qui nous paraissent anodins, ne le sont tout compte fait pas. Ils se ressemblent tellement et le fait de ne pas connaître l’histoire de l’autre, les rend agressifs l’un à l’autre, se sentant abandonnés et le refoulement par la connaissance de l’autre ne fait qu’attiser la haine et raviver la flamme qui en eux s’était peu à peu éteinte.

Pour ce qui était de Maï Wong, la fille intelligente, élève modèle, ne pouvait les comprendre. Elle qui était fille unique, n’avait pas connu les complications du rejet. Elle les avait enguirlandé, ne prenant en compte ni leur tempérament, ni leur passé. Elle était un peu la fille à son papa et à sa maman, la petite pourrie gâtée. Voilà tout sur leur passé. Tout ce qui était audible et compréhensible littérairement parlant.

VI-2) Le relationnel : un an de souffrance.

Le lendemain de ce litige sera le même et ainsi de suite durant un an. Leur souffrance perdurera tant qu’aucun déclic n’aura eu lieu. Ils se devaient d’apprendre à travailler ensemble, à ne devenir qu’un, voilà quel devait être leur but. Pourtant, jamais rien ne passait comme prévu, comme ce jour où tout dégénéra. Cela allait bientôt faire un an qu’ils se connaissaient, se haïssaient et s’entraînaient ensemble. Maï comme à chaque fin de journée, entraînement terminé, et sur le chemin du retour, se devait de s’énerver contre eux et de leur rappeler ce qu’elle leur avait déjà rappelé la veille de cette même veille. C’était comme un cycle, ils se trouvaient eux deux dans la quatrième dimension, alors que l’homme lui-même ne maîtrisait pas encore la troisième. A chaque fois, elle se voyait les ramener au réel. Mais ce jour là, Maï alla voir Komoshi Hi, lui qui ne savait rien vu qu’il ne les suivait pas à la fin de chaque entraînement. Elle le prit donc à part en début de journée et lui dit :

« Sensei, il faut que je vous parle. Voilà, maintenant, cela va faire un an que vous nous formez, et bientôt un an que nous nous connaissons tous les quatre par la même occasion. Mais il y a un problème qu’il me faudrait aborder avec vous. Les deux avec moi, Yander et Zabuza, se disputent depuis le jour où ils se sont rencontrés. Je crois que c’est un problème de supériorité, chacun voulant s’affirmer auprès de l’autre et au sein du groupe, j’essaye de leur expliquer qu’ils n’arriveront à rien de cette manière, mais ils m’ignorent, ou bien, le lendemain, ils sont surpassés par mes dires et ils recommencent. Le lendemain, je réessaye, mais le surlendemain, ils remettent ça, et tout cela chaque jour, hier encore. Je pense qu’il n’y a que vous qui puissiez faire quelque chose, s’il vous plaît. «

Komoshi Hi réfléchit quelques instants, regardant furtivement les deux shinobis pour voir comment ils agissaient. Ces deux là se tournaient le dos. Il fixa Maï dans les yeux et lui dit :

« Hummm… Je vois, tu veux que j’aille leur parler, c’est ça ? Et bien, pour te faire plaisir, et pour eux ainsi que pour que votre ou plutôt notre équipe reste soudée, je vais te rendre ce service tout d’abord en te remerciant pour ton geste, car tu leur rend un grand service, et deuxièmement pour ton courage, car avouer cela à son sensei, ça doit être litigieux. Enfin bon, je vais voir ça de plus près, reste là. «

Maï le regarda avec des yeux sympathisants en guise de remerciement et il alla à leur rencontre. Il prit son temps pour les rejoindre, marchant lentement, prenant tout son temps, il y avait du vent, ce qui donnait un effet de rédemption à ses pas. Une fois arrivé à leur niveau, il posa chacune de ses deux mains sur les épaules des deux ninjas.

VI-3) Le relationnel : Un affrontement, une solution?

« Alors les enfants, on se chamaille tous les jours, ce n’est pas bien vous savez ? Cela n’est pas agréable pour le monde autour de vous, notamment la jeune demoiselle avec qui vous faîtes équipe. Je vois qu’il n’y a aucune réaction après ce que je viens de vous dire. Ma seule réaction possible est de vous autoriser à… «

Au moment même où il dit sa dernière phrase et s’arrêta promptement, les deux commencèrent par serrer les poings avant de se retourner vers leur sensei. Ils sourirent narquoisement, ce dernier montrait à Komoshi Hi qu’ils avaient compris et par la même occasion qu’ils étaient d’accord. Mais de loin, Maï Wong ayant vu les deux faire un cent quatre vingt degrés sur eux-mêmes, partit vers eux. Elle aussi venait de comprendre lorsqu’elle vit les deux poings serrés des deux rivaux de profil. Une fois arrivée à portée de voix de son sensei, elle lui dit :

« Sensei ! Ne me dites pas que la seule solution que vous ayez trouvée, soit celle de l’affrontement. Ils pourraient se blesser ou pire encore, s’entre tuer. Voyons, vous qui êtes sage, ne voyez vous donc pas une autre solution plus pacifique ? «

« Pacifique dits-tu ? Il va vite falloir te sortir cette idée et ce mot de la tête. Dit adieu à ce monde féerique, oublie les bons petits plats de maman et les câlins rassurant de papa. Ce temps t’est révolu depuis le jour où tu as décidé de rejoindre cette équipe et depuis l’obtention de ton rang de gennin. Voilà, maintenant, je vais devoir émettre des règles. Ecoutez moi bien. Tous les coups sont permis, sauf, les jutsus annihilateurs, les coups physiques ou attaques à armes blanches au niveau des points vitaux. Vous avez le choix d’abandonner à tout moment, mais je m’octroie tout de même le droit de stopper ce duel en cas de problème ou de manquement à une des règles citées ci-dessus. Si vous ne serait-ce que tentez de mettre en danger la vie de votre adversaire, je vous retirerez votre bandeau et vous enverrez en camp de redressement pour jeunes délinquant. Sachez que beaucoup sont devenus fous ou se sont suicidés vues les tortures physiques et morales qu’ils avaient subi. Attendez tout de même que l’on s’éloigne, reculez et attendez mon top départ. «

Komoshi Hi fit un signe de la main vers le bas, bras tendu le long du corps, demi cercle du poignet avec index et majeur montrant le sol. Celle à qui ce geste était désigné sauta vers les gradins en face d’elle suivie par son sensei. Celui-ci lui fit un clin d’œil afin de la rassurer mais elle resta tout de même perplexe. Le combat allait bientôt débuter, mais cela, c’est une autre histoire. A suivre…

VII) Zabuza Momochi contre Yander Kikawa.

Une fois les arbitres à l’abri et les deux shinobis assez éloignés et parés au combat, Komoshi Hi leur fit un signe de la tête qu’ils renvoyèrent de façon affirmative. On sentait déjà à l’horizon une sorte d’orage. Il allait bientôt péter des flammes dans l’arène de Kiri No Kuni. Il leva donc son bras et le gardant en l’air, fit un demi-cercle avec ce dernier. C’est alors que les deux se regardèrent avant que Yander Kikawa ne dise :

« Sache que je n’aurai aucun répit avant que je t’ai mis K.O. ou que n’ais abandonné, te voilà maintenant prévenu. Si tu crois que c’est avec ton eau que tu vas me faire boire la tasse, tu peux oublier cette option. «

« HaHaHa !!! Tu sais, ton Doton, je le casse, je n’ai pas besoin de mon Suiton pour esquiver et contrer ton affinité. Pour ce qui est de la mienne, ce n’est pas la tasse que tu vas boire, cela me navre mais je pense que je te coulerai si tu venais à me provoquer de telle manière à ce que je sois obligé de le faire. A toi de voir ce que tu veux. Je n’hésiterai pas à te rosser et même à te briser. «

Il n’y eut plus aucun bruit durant quelques secondes quand ils s’élancèrent l’un vers l’autre. En un éclair, Yander sortit deux shuriken de sa poche, les cala entre ses doigts et les lança en direction de Zabuza de façon à ce que ceux-ci transpercent mais ne coupent pas. Le récepteur pour les esquiver sortit un kunaï de son étui avant de rouler sur le côté pour esquiver les projectiles, ce qui fut chose faite. Il fonça droit sur Yander qui sortit à son tour un kunaï et qui se mit à courir. Au moment du contact entre les deux, Maï Wong ferma les yeux afin de ne pas voir le massacre, mais son sensei posa sa main sur son épaule, elle les rouvrit donc et ne vit rien d’autre que les combattants lutant kunaï contre kunaï, poussant l’autre à la faute en essayant de prendre le dessus par la simple force physique.
Ce combat rapproché ne fut pas fructueux car devant les grimaces de haine et devant la supériorité de Zabuza qui commençait à dominer, Yander prit son courage à deux mains et le repoussa plus loin avant de prendre du recul et de lancer une attaque surprise en faisant les signes adéquates :

« Doton, Tremblement de Terre. «

Le sol se mit soudainement à trembler sous les pieds de Zabuza. Comme son nom l’indiqué, le jutsu fissura le sol, obligeant le jeune shinobi à sauter et donc à changer ses plans. Tout était à refaire, la contre-attaque prévue par ce dernier venait d’être brisée. Il avait dû s’éloigner de son adversaire direct. C’était maintenant à lui de lancer la prochaine offensive. Il fixa donc son adversaire dans les yeux, plaçant ses mains devant ses yeux en formant le signe du tigre et dit avec rage :

« Suiton Daibakufu No Jutsu «

L’effet fut immédiat, une puissante vague déferla sur Yander. On pouvait se demander comment il allait réagir, mais celui-ci ne se fut prié. Avant que le jutsu ne le frappe de plein fouet, un mur de roche monta, formant une barrière entre le shinobi et la vague meurtrière qui s’écrasa impuissante contre la muraille. Ce que n’avait pas prévu Yander, c’était qu’au moment où le mur descendit, il eut à peine le temps d’apercevoir la bête plonger sur lui qu’il fut frappé de plein fouet par Zabuza. Une fois tombé au sol, ce dernier continuait de le couvrir de coups, la frénésie de ce dernier était instopable , il était devenu fou furieux et une fois Yander tombé dans les pommes, Komoshi Hi se leva et en un éclair tira Zabuza vers l’arrière pour le stopper.

Celui-ci étant devenu instable, son sensei se vit obligé de poser sa main sur son front pour l’endormir. Maï Wong arriva ensuite courant vers Yander, elle se mit donc à pleurer, sensible au sort des deux rivaux et surtout de celui dans les vaps. Komoshi réveilla ensuite le vainqueur et ce dernier voyant son collègue inerte et Maï à ses côtés, se leva et s’accroupit pour le soulever. Soulagé par ce geste, La demoiselle et son sensei se regardèrent et échangèrent un petit sourire, ils étaient soulagés, et surtout Maï. Ils restèrent là, laissant Zabuza seul avec Yander pour l’emmener à l’hôpital. Une fois arrivé sur place, un ninja médecin prit en charge le rouquin et l’emmena dans une chambre pour le laisser se reposer. Le shinobi soignait le perdant quand il fit signe à Zabuza de s’asseoir sur la chaise à côté du lit. Une fois les soins terminés, il sortit les laissant seuls, au bout d’une heure, il s’endormit sur la chaise. Il fut réveillé...

La suite est à venir...

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